Salut les Chat-mallows[*],
histoire de démarrer du bon coussinet, j’ai décidé de commencer par la base, et de te parler de la meilleure façon de choisir un Humain de Compagnie.
Règle numéro Un
Vérifier la maison. Parce que tu ne vas pas te taper des années de cohabitation avec un Humain pour la beauté du geste. A terme, le but est tout de même d’en tirer un max de profit !
Tu me diras : comment je m’y prends ? Facile : tu fais le forcing !
Si tu ressens la moindre gêne, tu souffres vraisemblablement de manque d’assurance, ce qui n’a aucun sens pour un Mignoncidé.
Règle numéro Deux
Mise sur un Humain de Compagnie. Même s’il y en a deux. Même s’il y a toute la famille. Sans me lancer dans un exposé scientifique, je vais te livrer la seule information capitale concernant l’Humain : il est tout à la fois naïf et bouffi d’orgueil. J’en veux pour preuve qu’il se considère volontiers comme l’espèce la plus évoluée sur Terre, c’est dire si son cas est désespéré. A partir du moment où un Humain sent que tu le préfères aux autres, il va se sentir flatté. Et ça, c’est tout bénèf’ pour toi !
Règle numéro Trois
Mise sur l’Humain femelle. Elle serait dotée d’un instinct maternel qui la rendrait plus vulnérable à notre Mignoncitude intrinsèque. Si tu veux mon avis, ça, ce sont des conneries. En tout cas, j’ai pu noter que l’Humain a une vision de l’Amour Eternel à amplitude variable. Du coup, en cas de séparation, c’est plus sûr de partir avec la femelle (‘tention, le mâle est gentil aussi… mais livré à lui-même, il est susceptible de te faire passer au régime bière/foot/pizza, et même si ça ne dure pas longtemps, c’est pas tolérable).
[*] Je sais, elle est facile… mais les Humains ont tendance à nous coller des surnoms stupides, et mon Humain a un tel air ravi – quoique particulièrement benêt – quand elle m’appelle son Chat-mallow, que je n’ai pas eu le coeur de lui dire ce que j’en pensais.
Une réflexion sur “Bien choisir son Humain de Compagnie”